Après le précédent spectacle, Pardon Judas, Dieudonné se heurte à ses premières controverses, notamment suite à son engagement politique à Dreux puis à sa tentative d'entamer une campagne pour les présidentielles de 2002. Il va évoquer le "cas Dieudonné" à travers différents personnages.
Les sketches

L’auteur
   Dieudonné commence l'écriture du spectacle, chez lui. Il va également dialoguer avec Oképi Malin, son ancêtre et conscience africaine...

Le régisseur
   Le régisseur de la salle de spectacle, ouvertement raciste, donne sa vision de l'histoire et dévie sur sa vie privée. Ce personnage nous rappelle le sketch des régisseurs dans le spectacle Élie et dieudonné en garde à vue et il sera notamment repris dans le Best Of.

Le journaliste (Claude Stassinet)
   Un journaliste spécialiste de la désinformation s'occupe du reportage qui relate une prise d'otages, dans laquelle Dieudonné serait impliqué. Une version remodelée de ce sketch (relatant les émeutes urbaines en banlieues de l'automne 2005) sera incluse au Best Of.

L’avocat
   Personnage véreux et malhonnête, cette caricature dresse un portrait à charge d'une certaine vision de la justice a deux vitesses.

Le laveur de pare-brise
   Dans la lignée du personnage de racaille paumée, Dieudonné dresse le portrait d'un petit brigand admiratif des détournements d'argent de la classe politique.

Le gendarme
   Un gendarme démissionnaire explique son désarroi face à la montée de l'insécurité dans les quartiers. Il évoque son expérience troublante de la guerre d'Algérie.

L’enseignante
   Désabusée, elle relate l'impuissance du corps enseignant a faire face à l'incivisme de la nouvelle génération d'élèves. Un personnage très similaire sera incorporé au spectacle suivant, Le divorce de Patrick.

Le gardien de prison
   Dialogue entre un gardien de prison et un détenu désillusionné, on retrouve également une incarnation d'Oképi Malin cloturant le spectacle sur une note positive.